Les troubles du sommeil ou comment en finir avec ce cycle infernal

Le sommeil, parlons-en !

Cela n’étonne personne si je vous dis que la santé passe par un sommeil récupérateur !

Tout d’abord, la quantité de sommeil, c’est-à-dire le nombre d’heures passées à dormir et nécessaires, dépend de chaque individu : certains ont besoin de 8 à 9 h quand d’autres se satisfont de 5h par nuit.

On parle de troubles du sommeil quand une personne dort trop peu ou trop pour répondre à ces besoins physiologiques.

Dormir en quantité suffisante ne suffit pas : les troubles du sommeil parlent également de la qualité du sommeil.

Une nuit de sommeil est constitué de 3 à 5 cycles de 90min. Chaque cycle est composé de 3 phases :

  • Sommeil lent et léger d’une vingtaine de minutes
  • Sommeil lent et profond, environ 60 minutes

Pendant ces deux phases, l’organisme sécrète des anticorps nécessaires à une bonne réponse immunitaire ainsi que des hormones indispensables à l’équilibre du corps.

  • Sommeil « paradoxal », 10 à 15 minutes

Pendant cette troisième phase, nous trions et intégrons profondément nos expériences de la journée au fond de notre conscience. Le sommeil paradoxal nous permet de trouver des solutions à ce qui « paradoxalement » nous prive parfois de sommeil. Cette période onirique est précieuse pour l’équilibre psychique et émotionnel, et joue un rôle fondamental dans les processus d’apprentissage et de mémorisation.

Le sommeil protège donc le cerveau. Une bonne qualité de sommeil est indispensable dans les processus d’apprentissage, consolide les connections neurologiques, renforce la mémoire innée et la mémoire acquise

 

Mais alors, pourquoi ces troubles ?

  • En numéro un, le stress bien sûr :

Le stress serait à l’origine de 70% des troubles de santé dans notre société moderne !

Ce stress peut amener les personnes à mettre en place des stratégies de fuite-compensation pour tenter d’y échapper (exposition aux écrans notamment la nuit, compensation par encore plus de travail..). Ces comportements compensatoires sont néfastes à l’équilibre du sommeil.

Pour y remédier activement et efficacement, il est impératif de mettre en place des techniques de gestion du stress, comme par exemple une séance de réflexologie ou de shiatsu mensuelle.

La réflexologie douce ou un soin harmonisant en shiatsu apporte une profonde détente. La pratique du Qi gong peut également apporter la détente nécessaire à cette gestion du stress : la coordination de mouvements lents sur la respiration profonde détend, recentre sur soi. Cette pratique peut s’apparenter à une activité méditative.

J’en profite aussi pour tempérer une pratique parfois conseillée en cas de stress important : attention à la pratique intensive d’une activité sportive. Il s’agit là plus d’une fuite-compensation. En effet, quel en est le processus ? Un stress du corps… qui amène à la production d’endorphines (une morphine naturelle).

Alors bon stress ou mauvais stress ?

Pour répondre à cette question, il faut revenir à la définition initiale du mot :

Le stress, c’est un ensemble de contraintes appliquées à un matériau pour évaluer son point de rupture. Donc non, il n’y a pas de « bon stress ». Ce qu’il faut développer, c’est la motivation, l’engouement pour un projet, l’épanouissement à accomplir une mission !

 

  • La dépression ou le surmenage

Quand le niveau de stress ne baisse pas et que la personne n’arrive pas à le gérer, ni à récupérer la nuit par un sommeil réparateur, il y a une escalade de déséquilibres impactant le système nerveux et le système hormonal. De plus, les stratégies pour « décompresser » deviennent plus violentes quant à l’impact qu’elles ont sur le corps :

La fuite vers l’alcool pour « décompresser » peut devenir quotidienne, la fuite dans les drogues « stimulantes » (des dopants chimiques) peut émerger, la compensation par des excès alimentaires boulimiques (trop gras, trop sucré, trop salé) peut s’installer.

Tous ces excès comportementaux impactent négativement la qualité du sommeil. C’est un véritable cercle vicieux : nous dormons mal, nous mettons en place des stratégies de compensation… qui nuisent à la qualité du sommeil.

Dormir les poings fermés n’est pas seulement essentiel à la santé mais constitue une véritable cure de jouvence.

Aussi, la consultation d’un réflexologue pratiquant la podo-réflexologie type « Ingham » ou «  Marquardt », ou la consultation d’un praticien shiatsu vous aideront à retrouver la voie de l’apaisement et du bon sommeil.

 

  • Déséquilibre énergétique

Un réveil nocturne à heure fixe, la difficulté à l’endormissement sur un créneau horaire précis, la difficulté à se réveiller, les périodes de somnolence en journée : tout cela montre clairement un déséquilibre énergétique.

Pour ces types de troubles du sommeil, c’est en réflexologie chinoise ou encore en shiatsu que nous pourrons travailler. Nous pourrons également mettre en lien le déséquilibre et la lecture psycho-énergétique associée « Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi ?  de Michel Odoul».

Voici ici une liste non exhaustive de conseils pour améliorer votre sommeil.

  • Diffusion d’huiles essentielles :

N’hésitez pas à diffuser à l’aide d’un diffuseur à ultra-sons, une synergie de type Lavande vraie/Petit grain bigarade dans la chambre à coucher. La grande proportion d’esters dans la composition biochimiques de ces huiles essentielles (si vous les aimez bien-sûr) en font des huiles essentielles particulièrement apaisantes

 

  • Bain de pieds chaud :

Peu avant le coucher, préparez-vous un bain de pieds chaud avec une poignée de gros sel, quelques gouttes d’Huile essentielle de Lavande vraie.

Les anciens chinois disaient que pour bien dormir, il fallait avoir les pieds au chaud et la tête au frais.

 

Ne pas utiliser son portable ou la tablette avant le coucher, et se coucher à heure régulière favorise bien entendu un meilleur sommeil.

 

Bonne nuit !

Source: lettre de l’institut français du shiatsu par Elske Miles

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